Dès le Mardi
13 Septembre au 16 Octobre 2016
Pygmalion, un spectacle mis en scène par Raoul Pastor à voir au Théâtre de Carouge du 13 septembre au 16 octobre 2016.
Londres, un soir de pluie d’été. À la sortie de Covent Garden, la jeune Eliza vend des fleurs à la sauvette. Elle ne se sait pas encore observée par le professeur de phonétique Henry Higgins, qui note scrupuleusement le sabir de la souillon. À la suite d’un pari, il va tenter de la façonner afin qu’elle gravisse un à un les échelons de la société. Mais à quel prix?
L’éducation peut-elle changer le cours d’une vie? Voici le rêve de nos démocraties, la croyance sur laquelle semble se fonder Bernard Shaw quand il met Eliza Doolittle sur la route du Professeur Higgins: pourra-t- il faire passer en trois mois cette fille de la rue pour une duchesse dans une garden-party? Mais tout n’est pas si simple. Comme le remarque Madame Higgins, mère du génial phonéticien, "lorsqu’Eliza a pénétré dans Wimpole Street, quelque chose y a pénétré en même temps qu’elle" (Mme Higgins, Acte III). Un problème. Pour une femme sans argent, parler et se comporter comme une lady ne changera rien à sa vie, car "la différence entre une lady et une vendeuse de fleurs n’est pas dans la manière dont elles se conduisent mais dans la manière dont elles sont traitées" (Liza, Acte V). Et la transformation opérée, impossible de revenir en arrière. Alors on se met à envier les pouilleux, à regretter sa liberté passée, misérable et sans bonheur. Shaw, visionnaire, oppose à l’ascension sociale la perméabilité des classes dans une écriture déjà cinématographique, avec un humour irrésistible.
9 octobre à 14h00 - Visite commentée au Musée d'art et d'histoire par Thierry Jorand et Isabelle Burkhalte. Sans réservation.
5 octobre à l'issu de la représentation - Discussion autour du spectacle en compagnie des artistes.
Londres, un soir de pluie d’été. À la sortie de Covent Garden, la jeune Eliza vend des fleurs à la sauvette. Elle ne se sait pas encore observée par le professeur de phonétique Henry Higgins, qui note scrupuleusement le sabir de la souillon. À la suite d’un pari, il va tenter de la façonner afin qu’elle gravisse un à un les échelons de la société. Mais à quel prix?
L’éducation peut-elle changer le cours d’une vie? Voici le rêve de nos démocraties, la croyance sur laquelle semble se fonder Bernard Shaw quand il met Eliza Doolittle sur la route du Professeur Higgins: pourra-t- il faire passer en trois mois cette fille de la rue pour une duchesse dans une garden-party? Mais tout n’est pas si simple. Comme le remarque Madame Higgins, mère du génial phonéticien, "lorsqu’Eliza a pénétré dans Wimpole Street, quelque chose y a pénétré en même temps qu’elle" (Mme Higgins, Acte III). Un problème. Pour une femme sans argent, parler et se comporter comme une lady ne changera rien à sa vie, car "la différence entre une lady et une vendeuse de fleurs n’est pas dans la manière dont elles se conduisent mais dans la manière dont elles sont traitées" (Liza, Acte V). Et la transformation opérée, impossible de revenir en arrière. Alors on se met à envier les pouilleux, à regretter sa liberté passée, misérable et sans bonheur. Shaw, visionnaire, oppose à l’ascension sociale la perméabilité des classes dans une écriture déjà cinématographique, avec un humour irrésistible.
Autour du spectacle
9 octobre à 14h00 - Visite commentée au Musée d'art et d'histoire par Thierry Jorand et Isabelle Burkhalte. Sans réservation.
5 octobre à l'issu de la représentation - Discussion autour du spectacle en compagnie des artistes.
De Bernard Shaw, mise en scène de Raoul Pastor
Avec Vincent Aubert, Melanie Olivia Bauer, Claudine Berthet, Josette Chanel, Thierry Jorand, Raoul Pastor, Véronique Revaz, Nicolas Rinuy, Christian Robert-Charrue, Marie Ruchat et Joakim Tutt
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