Dès le Mercredi
26 Juillet au 5 Août 2023
26
Juillet
2023
-
5
Août
2023
Petite brume © Pixaba
Petite brume, un spectacle de Arnaud Mathey et Andrea Novicov à découvrir du 26 juillet au 5 août 2023 au Théâtre de l'Orangerie, Genève.
Une ferme en faillite. Vaches, génisses, taureaux, tracteurs, fourches, matériels agricoles : tout est mis à prix, absolument tout.
Une journée, la dernière, la journée capitale, où Jean Grosjean, agriculteur, assiste, dépité et furieux, à la mise aux enchères de tout ce qui lui appartient. Une tragédie contemporaine qui dépeint l’issue souvent inéluctable de la dépossession du paysan.
On ne lui enlève pas seulement ses outils de travail, mais tout ce qu’il possède et surtout ses « bêtes » qu’il aime tant, chacune à sa manière. Par son style vif teinté d’oralité, où la drôlerie affleure sans cesse pour désamorcer la noirceur de la situation, ce texte de Jean-Pierre Rochat pose toute la problématique du monde paysan contemporain, déchiré entre le respect du vivant et la nécessité de produire selon des normes industrielles.
C’est au travers d’une forme brute, intimiste et décroissante, qu’Arnaud Mathey se glisse dans la peau de Jean, qui, obligé de se recycler, est devenu marchand, pour nous confier ce monologue. Encore hanté par les événements qui ont radicalement changés sa vie, il a besoin de partager encore et encore, les détails de ce jour fatidique où son existence a basculé.
Le texte du roman surgira tel un feu qu’on ne peut pas éteindre, tel un secret trop lourd à porter, tel quelque chose d’incompréhensible qui a besoin d’être énoncé pour en saisir le sens. Un dispositif au plus près du public, où les sens seront mis en éveil, à travers différentes dégustations, comme autant de ponctuations pour valoriser les plaisirs du terroir.
Une ferme en faillite. Vaches, génisses, taureaux, tracteurs, fourches, matériels agricoles : tout est mis à prix, absolument tout.
Une journée, la dernière, la journée capitale, où Jean Grosjean, agriculteur, assiste, dépité et furieux, à la mise aux enchères de tout ce qui lui appartient. Une tragédie contemporaine qui dépeint l’issue souvent inéluctable de la dépossession du paysan.
On ne lui enlève pas seulement ses outils de travail, mais tout ce qu’il possède et surtout ses « bêtes » qu’il aime tant, chacune à sa manière. Par son style vif teinté d’oralité, où la drôlerie affleure sans cesse pour désamorcer la noirceur de la situation, ce texte de Jean-Pierre Rochat pose toute la problématique du monde paysan contemporain, déchiré entre le respect du vivant et la nécessité de produire selon des normes industrielles.
C’est au travers d’une forme brute, intimiste et décroissante, qu’Arnaud Mathey se glisse dans la peau de Jean, qui, obligé de se recycler, est devenu marchand, pour nous confier ce monologue. Encore hanté par les événements qui ont radicalement changés sa vie, il a besoin de partager encore et encore, les détails de ce jour fatidique où son existence a basculé.
Le texte du roman surgira tel un feu qu’on ne peut pas éteindre, tel un secret trop lourd à porter, tel quelque chose d’incompréhensible qui a besoin d’être énoncé pour en saisir le sens. Un dispositif au plus près du public, où les sens seront mis en éveil, à travers différentes dégustations, comme autant de ponctuations pour valoriser les plaisirs du terroir.
Dans le cadre de La Douzaine de la ruralité, une série de propositions issu du terroir, valorisant une culture millénaire où l’être humain dialoguait encore étroitement avec le sol, l’eau, le soleil, les plantes.
Frédéric Ferrer, écriture et mise en scène
Avec Arnaud Mathey
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