Lura

Selon la presse portugaise, "le futur de la musique capverdienne a déjà un nom, […] ce nom est Lura." Lura évolue à la croisée des cultures portugaises et capverdiennes, bercée par les rythmes venus de ces îles sur et sous le vent, la pop portugaise, le jazz, la musique africaine ou la soul américaine. Depuis ses premiers refrains chantés à Lisbonne en 1997, Lura a parcouru les scènes internationales et gagné de nombreux prix. L’une de ses plus belles chansons, Moda Bô, fut écrite pour Cesaria Evoria et enregistrée en duo avec la diva aux pieds nus.

Herança, nouvel album capturé dans l’archipel de ses racines, s’écoute comme une invitation à redécouvrir l’intensité du Cap-Vert, de son peuple, de ses traditions et de sa musique. Les compositions donnent la part belle au funaná, rythme capverdien énergique et dansant emblématique de l’Île de Santiago. Sur ces tempos vifs et intenses, Lura porte en elle les pleurs silencieux de chants très anciens, les secrets du batuque et la prière des rebelles. Ses chansons à la poésie subtile racontent le voyage miraculeux du peuple capverdien, né au milieu de l’Atlantique d’un mélange de peuples, de cultures et de traditions, mais aussi de rêves, de divergences, de souffrance et d’espoir.