Wie der Wolf | D'après Les Bacchantes d'Euripide

Dionysos est de retour dans son pays natal, le pays natal de l'Europe, la Grèce. Que se passe-t-il lorsque ce dieu, nommé « l'Étranger », n'est pas accepté dans la cité ? Lorsque l'Autre se voit rejeté ? Lorsque l'ombre de l'Homme se voit refoulée ? La fête dionysiaque commence… “Le mythe de Dionysos est toujours l'intégration homéopathique de la violence. Ça ne sert à rien de dénier quelque chose qui est là mais il faut savoir l'accompagner.” (M. Maffesoli)

Cette adaptation des Bacchantes se focalise sur le refus passionnel de Dionysos (de l’Étranger, de l'Autre) par le Roi de Thèbes, Penthée. Dionysos, dieu de la tragédie d'abord et du vin ensuite, n'est autre que l'ombre du Roi. L'ombre de l'Homme, ici refoulée. Ce propos est mis en lien avec la crise de racisme observée en Grèce ces dernières années, où l'étranger est devenu la cible.

La Grèce au VIe siècle av. J.-C. avait finit par intégrer cet Autre dieu dans son Panthéon et lui rendre tous les honneurs par les concours de théâtre. Aujourd'hui, quelle prise de conscience à avoir ? Comment nous, spectateurs, regardons-nous ces événements ?

"Le mythe de Dionysos est toujours l'intégration homéopathique de la violence. Ça ne sert à rien de dénier quelque chose qui est là mais il faut savoir l'accompagner.” (M. Maffesoli)

Théâtre de la Parfumerie à Genève du 09 au 21 décembre 2014.

Mise en scène et adaptation Lefki Papachrysostomou
Assistante à la mise en scène Iria Diaz
Jeu Laurent Annoni, Chantal Bianchi, Aurélie La Rocca, Yasmine Saegesser