Dès le Lundi
Deux hommes se rencontrent – se sont-ils trouvés par hasard, ou cherchés ? - dans un espace neutre - ou serait-ce une ruelle ? – sous une pénombre délimitée par la lumière électrique émanant de fenêtres, celles où habitent les gens à moins que ce ne soit les animaux...
L’un est un dealer en possession de marchandises si mystérieuses qu’il refuse de les dévoiler ; l’autre, un acheteur avec un désir si secret qu’il l’ignore lui-même.
Il est question de quelque chose d’illicite, soit – selon la définition qu’on prête à ce mot.
S’agit-il de drogue, de sexe, voire même d’amour ?
Ou attend-on, dans cette tension croissante, la confession de quelque chose de bien plus inavouable ?
Un jeu de chat et de souris où se mêlent désir et rejet, pouvoir et humiliation, tandis que les deux hommes négocient un marché qui ne sera jamais conclu. Mais dans un monde régi par des catégories immuables, ce n'est rien de moins qui se dessine, au gré de leur conversation, que les contours de la complexité humaine.
Bernard-Marie Koltès compose un jeu magistral d’esquives verbales, déployé sur un fil de rasoir entre réalisme et poésie, où une caresse menace de devenir un coup... Ou serait-ce le contraire ?
La Bâtie-Festival de Genève présente deux mises en scène de l’un des plus beaux textes de Bernard-Marie Koltès, Dans la solitude des champs de coton, près de 40 ans après sa publication. Maya Bösch et Roland Auzet (les 9 et 10 septembre à la Villa Bernasconi, Lancy), une double expérience chorale et intime de cette écriture singulière
Création 2024, coproduction La Bâtie et Poche-GVE
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