Dès le Jeudi
25 Septembre au 5 Octobre 2014
Créé en mars 2013 au Théâtre du Grütli, Cinq jours en mars a laissé une profonde et stimulante empreinte chez nombre de spectateurs. L’enthousiasme des uns contrastant toutefois avec la frustration des autres : ceux qui, pour diverses raisons, avaient manqué le rendez-vous.
Retour donc du metteur en scène Yvan Rihs et son équipe au Grütli avant leur départ en tournée. Nouvelle occasion d’accueillir ce spectacle « qui mâtine avec fougue création théâtrale, musicale et chorégraphique pour traduire l’énergie éperdue d’une jeunesse de ce début de millénaire », selon Katia Berger, de La Tribune de Genève. En guise d’entrée de saison du Théâtre du Grütli, on retrouvera donc les personnages de Toshiki Okada, et notamment Yukki et Minobe, ce couple d’adolescents retranchés dans un love hotel avec le désir d’échapper à la fureur du monde. Glissement progressif des sens, spasmes musicaux électriques et déplacement des perspectives restituent ici un univers saisi par la fièvre qu’Yvan Rihs met en scène avec une profonde acuité et une jouissive inventivité.
Bon à savoir
Rencontre avec Corinne Atlan : La traduction une tâche impossible
Je m’efforce de « traduire » quelque chose d’impalpable, le son même de la langue, les voix, la vibration de l’air au Japon. Je m’attache aux mots japonais, je les déforme, les transforme, les transmute pour restituer l’œuvre, pour partager ce que j’ai ressenti, et puis, dès que cette impossible « tâche du traducteur » est achevée, tout m’échappe. Ce n’est pas cela que je voulais faire. Je voulais que cela reste du japonais. Eternel paradoxe du traducteur, obligé de renoncer à la langue qu’il aime pour transmettre ce qu’elle veut dire. (intervention à l’exposition « Flamme éternelle », Palais de Tokyo, Paris, 19 mai 2014)
Mardi 30 septembre 2014, entrée libre.
Retour donc du metteur en scène Yvan Rihs et son équipe au Grütli avant leur départ en tournée. Nouvelle occasion d’accueillir ce spectacle « qui mâtine avec fougue création théâtrale, musicale et chorégraphique pour traduire l’énergie éperdue d’une jeunesse de ce début de millénaire », selon Katia Berger, de La Tribune de Genève. En guise d’entrée de saison du Théâtre du Grütli, on retrouvera donc les personnages de Toshiki Okada, et notamment Yukki et Minobe, ce couple d’adolescents retranchés dans un love hotel avec le désir d’échapper à la fureur du monde. Glissement progressif des sens, spasmes musicaux électriques et déplacement des perspectives restituent ici un univers saisi par la fièvre qu’Yvan Rihs met en scène avec une profonde acuité et une jouissive inventivité.
Bon à savoir
Rencontre avec Corinne Atlan : La traduction une tâche impossible
Je m’efforce de « traduire » quelque chose d’impalpable, le son même de la langue, les voix, la vibration de l’air au Japon. Je m’attache aux mots japonais, je les déforme, les transforme, les transmute pour restituer l’œuvre, pour partager ce que j’ai ressenti, et puis, dès que cette impossible « tâche du traducteur » est achevée, tout m’échappe. Ce n’est pas cela que je voulais faire. Je voulais que cela reste du japonais. Eternel paradoxe du traducteur, obligé de renoncer à la langue qu’il aime pour transmettre ce qu’elle veut dire. (intervention à l’exposition « Flamme éternelle », Palais de Tokyo, Paris, 19 mai 2014)
Mardi 30 septembre 2014, entrée libre.
Théâtre du Grütli à Genève du 25 septembre au 5 octobre 2014.
De Toshiki Okada
Traduction du japonais Corinne Atlan
Mise en scène Yvan Rihs
Création musicale et jeu Thierry Debons
Avec Olivia Csiky Trnka, Vincent Fontannaz, Camille Mermet, François Revaclier, Suzuki Okada
De Toshiki Okada
Traduction du japonais Corinne Atlan
Mise en scène Yvan Rihs
Création musicale et jeu Thierry Debons
Avec Olivia Csiky Trnka, Vincent Fontannaz, Camille Mermet, François Revaclier, Suzuki Okada
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