Mercredi
1 Novembre 2017
Londres 1700, un concert de L'Ensemble La Rêveuse à la Salle du Lignon à Vernier le 1er novembre dans le cadre des Rendez-vous baroques 2017. Au programme: Purcell, Blow, Draghi, Pepusch et Finger.
La restauration du roi Charles II d’Angleterre en 1660 marque un tournant décisif dans l’évolution de la musique anglaise instrumentale. Le nouveau souverain, élevé à la cour de France, voue son admiration à la musique française et déteste cordialement celle de son propre pays! Ce roi est néanmoins un habile politique, qui fait rouvrir les théâtres, les lieux de concert et permet à l’Angleterre d’entrer dans une ère de prospérité. Londres occupera désormais une place de premier ordre parmi les villes européennes et l’enthousiasme des Londoniens vis-à-vis des nouvelles modes musicales encourage nombre d’artistes étrangers à venir s’y installer. Ainsi, on découvre le bel canto, les castrats italiens et surtout la sonate instrumentale dont le chef de file est sans conteste l’inégalable Corelli.
La viole de gambe, qui n’appartient pas à ce nouvel univers, laisse petit à petit la place au violon. Quelques compositeurs étrangers installés à Londres comme Pepusch ou Finger, retardent cependant cette disgrâce annoncée de quelques années encore, en apportant leur touche allemande, dans laquelle la viole et le violon dialoguent avec un art consommé.
La restauration du roi Charles II d’Angleterre en 1660 marque un tournant décisif dans l’évolution de la musique anglaise instrumentale. Le nouveau souverain, élevé à la cour de France, voue son admiration à la musique française et déteste cordialement celle de son propre pays! Ce roi est néanmoins un habile politique, qui fait rouvrir les théâtres, les lieux de concert et permet à l’Angleterre d’entrer dans une ère de prospérité. Londres occupera désormais une place de premier ordre parmi les villes européennes et l’enthousiasme des Londoniens vis-à-vis des nouvelles modes musicales encourage nombre d’artistes étrangers à venir s’y installer. Ainsi, on découvre le bel canto, les castrats italiens et surtout la sonate instrumentale dont le chef de file est sans conteste l’inégalable Corelli.
La viole de gambe, qui n’appartient pas à ce nouvel univers, laisse petit à petit la place au violon. Quelques compositeurs étrangers installés à Londres comme Pepusch ou Finger, retardent cependant cette disgrâce annoncée de quelques années encore, en apportant leur touche allemande, dans laquelle la viole et le violon dialoguent avec un art consommé.
Benjamin Perrot et Florence Bolton, direction
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