Dimanche
3 Novembre 2024
L'Ensemble des cérémonies soufies d'Istanbul interpèrent un Samâ' des Derviches Tourneurs, à découvrir le 3 novembre 2024 à l'Alhambra, Genève.
L’Ensemble des cérémonies soufies d’Istanbul se distingue par son excellence artistique et son intense travail de recherche sur les pratiques rituelles soufies en Turquie.
Il demeure aujourd’hui l’un de leurs plus dignes représentants, reconnu pour sa fidélité aux enseignements spirituels et aux traditions avec pour ancrage la personnalité du poète mystique persan, du XIIIe siècle, Jalāl ad-Dīn Muhammad Rūmī.
Selon la légende, Mawlānā Rūmī, ivre de prière à Allāh, commença à tourner dans un état d’extase en répétant inlassablement les syllabes sacrées du Nom divin. Cette danse giratoire fut reprise après la mort du Maître par ses disciples chaque jeudi soir dans les tekke (sortes de monastère) pour pratiquer le samā’(écoute ou audition).
Dans ce rituel, la danse manifeste l’effervescence spirituelle des derviches tourneurs (les semazen), les tourbillons de l’âme mettant le corps en mouvement. Elle est empreinte d’une riche symbolique, notamment cosmique et cosmogonique, où la rotation des humains évoque le mouvement des planètes et des étoiles, les croyants retrouvant peu à peu l’unité primordiale avec Dieu et l'Univers.
L’Ensemble des cérémonies soufies d’Istanbul a été créé en 2018 en tant qu’unité de recherche sur la musique turque de l’État d’Istanbul affilié au Ministère de la Culture, et à la Direction Générale des Beaux-Arts.
L’Ensemble des cérémonies soufies d’Istanbul se distingue par son excellence artistique et son intense travail de recherche sur les pratiques rituelles soufies en Turquie.
Il demeure aujourd’hui l’un de leurs plus dignes représentants, reconnu pour sa fidélité aux enseignements spirituels et aux traditions avec pour ancrage la personnalité du poète mystique persan, du XIIIe siècle, Jalāl ad-Dīn Muhammad Rūmī.
Selon la légende, Mawlānā Rūmī, ivre de prière à Allāh, commença à tourner dans un état d’extase en répétant inlassablement les syllabes sacrées du Nom divin. Cette danse giratoire fut reprise après la mort du Maître par ses disciples chaque jeudi soir dans les tekke (sortes de monastère) pour pratiquer le samā’(écoute ou audition).
Dans ce rituel, la danse manifeste l’effervescence spirituelle des derviches tourneurs (les semazen), les tourbillons de l’âme mettant le corps en mouvement. Elle est empreinte d’une riche symbolique, notamment cosmique et cosmogonique, où la rotation des humains évoque le mouvement des planètes et des étoiles, les croyants retrouvant peu à peu l’unité primordiale avec Dieu et l'Univers.
L’Ensemble des cérémonies soufies d’Istanbul a été créé en 2018 en tant qu’unité de recherche sur la musique turque de l’État d’Istanbul affilié au Ministère de la Culture, et à la Direction Générale des Beaux-Arts.
En relation avec le spectacle: à 16h00, présentation du concert par Sami Sadak, ethnomusicologue
Dans le cadre du festival Musique et Mystique de l'ADEM
Fatih Çıtlak, Maître de cérémonie, derviche - Yüce Gümüş, oud, voix - Fırat Özkan, voix - Eray Cinpir, voix, bendir (tambour sur cadre) - Harun Cura, voix, bendir - Aygen Atay, voix, bendir - Yasin Özçimi ,ney (flûte) - Tuncay Tuncay, kanun (cithare) - Selçuk Eraslan, kemençe (vièle) - M. Hakkı Özçimi, tanbur (luth), voix - Halit yuşa Hacıdervişoğlu, semazen (danseur), bendir - Ali Fatih Olgun, semazen - İskender Cüre, semazen - Mithat Özçakıl, semazen
Pour s’y rendre
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