Anouk Aïata

Un concert d'Anouk Aïata pour le premier jour du printemps, c'est un peu comme une soirée au coin d'un feu de camp ou sous un tipi ou peut-être une yourte. C'est la chaleur d'un moment passé en bonne compagnie à écouter des chansons intemporelles, comme si toutes les âmes nomades du monde s'étaient donné rendez-vous pour écouter la "femme qui mange les nuages du ciel". Avec sa présence bienveillante et des titres extrêmement touchants en français et anglais, Anouk Aïata sait faire rire ou pleurer. Elle est aidée dans sa conquête des territoires encore inexplorés par son complice Amos Mâh au violoncelle et le guitariste Benjamin Benoliel.


En première partie : Pomme

Difficile à croire en voyant ce brin de jeune fille tempétueuse, passionnée et animée d'un étonnant, voire pathologique, optimisme mais oui, Pomme a 18 ans. Et déjà une identité musicale bien affirmée lui permettant d'avancer doucement mais sûrement dans son univers créatif et musical, avec plusieurs concerts entre Lyon et Paris. Résolument folk, elle compose aussi bien en français qu'en anglais, laissant parfois un semblant de country transpirer de ses mélodies efficaces. Ses textes, personnels et d’une déroutante maturité, évoquent avec sensibilité mais sans mélancolie les émotions à fleur de peau des jeunes gens de son âge.


>>> Pour en savoir plus sur L'épicentre : "2015, une année de transition pour L'épicentre" - Entretien avec Stéphane Radice, programmateur.

Collonge-Bellerive, L’Epicentre le 21 mars 2015.

Anouk Aïata, voix
Amos Mâh, violoncelle
Benjamin Benoliel, guitare