Dès le Jeudi
13 au 14 Janvier 2022
13
Janvier
2022
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14
Janvier
2022
Moby Dick © Christophe Raynaud de Lage
Moby Dick, un spectacle d'Yngvild Aspeli et Plexus Polaire à découvrir les 13 et 14 janvier 2022 au Théâtre Forum Meyrin.
Berceau de la vie et tombeau liquide de générations de marins: telle est la mer, au fond de laquelle repose éga- lement, dans la mémoire de tant de lectrices et lecteurs de Moby Dick, presque tout l’équipage du Pequod.
Le roman de Melville fascine en effet les bibliovores depuis sa parution en 1851 et prouve si besoin était, un siècle avant Hemingway, combien le récit de ce qui semble n’être qu’une partie de pêche peut revêtir la dimension d’une parabole de la condition humaine.
Aimantée elle aussi par la baleine blanche, Yngvild Aspeli a décidé de porter au plateau cette histoire fondatrice du romantisme américain en convoquant différents registres et en variant les échelles de représentation. Un comédien incarne Ismaël, seul survivant et narrateur de l’histoire; trois femmes et trois hommes composent un chœur d’acteurs-marionnettistes, jouant qui Achab et ses marins, qui les membres d’un orchestre de noyés par lequel la metteuse en scène figure les vies de tous les navigateurs perdus en mer.
La tête tourne, les sens s’affolent, des projections de cartes maritimes nous font voyager vers d’improbables caps, cependant que le cachalot redoutable, montré tantôt en version réduite, tantôt en taille réelle, fait étalage de sa toute-puissance et de son inquiétante étrangeté…
À moins que le monstre, au fond, ne soit cet Achab gouverné par l’hubris. La soif de vengeance a-t-elle jamais fait de bons capitaines?
Berceau de la vie et tombeau liquide de générations de marins: telle est la mer, au fond de laquelle repose éga- lement, dans la mémoire de tant de lectrices et lecteurs de Moby Dick, presque tout l’équipage du Pequod.
Le roman de Melville fascine en effet les bibliovores depuis sa parution en 1851 et prouve si besoin était, un siècle avant Hemingway, combien le récit de ce qui semble n’être qu’une partie de pêche peut revêtir la dimension d’une parabole de la condition humaine.
Aimantée elle aussi par la baleine blanche, Yngvild Aspeli a décidé de porter au plateau cette histoire fondatrice du romantisme américain en convoquant différents registres et en variant les échelles de représentation. Un comédien incarne Ismaël, seul survivant et narrateur de l’histoire; trois femmes et trois hommes composent un chœur d’acteurs-marionnettistes, jouant qui Achab et ses marins, qui les membres d’un orchestre de noyés par lequel la metteuse en scène figure les vies de tous les navigateurs perdus en mer.
La tête tourne, les sens s’affolent, des projections de cartes maritimes nous font voyager vers d’improbables caps, cependant que le cachalot redoutable, montré tantôt en version réduite, tantôt en taille réelle, fait étalage de sa toute-puissance et de son inquiétante étrangeté…
À moins que le monstre, au fond, ne soit cet Achab gouverné par l’hubris. La soif de vengeance a-t-elle jamais fait de bons capitaines?
Avec Alice Chéné, Daniel Collados, Pierre Devérines en alternance avec Alexandre Pallu, Maja Kunšič, Sarah Lascar, Viktor Lukawski, Andreu Martinez Costa
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