Dès le Lundi
Scène de deal dans le Parc Bernasconi. Deux femmes négocient dans un bosquet un objet qui ne sera jamais nommé.
Un silence que Koltès enveloppe d’un dialogue tendu où se côtoient intranquillité et agressivité.
Dans la solitude des champs de coton met en scène une économie des relations : il est question de donner quelque chose que l’on n’a pas à quelqu’un qui n’en veut pas.
Il est question de désir.
Dans une mise en scène audacieuse où se croisent les voix d’Anne Alvaro et d’Audrey Bonnet, Roland Auzet propose une écoute en solitaire et sous casque.
Aucune nuance, aucune tonalité, ni timbre ne nous échappe par ce dispositif. Invitant nos désirs dans la joute entre la dealer et sa cliente, animées toutes deux par le besoin de prendre le pouvoir sur l’autre et de jouir de sa défaite, Auzet fait de nous des protagonistes et non plus des témoins.
Une expérience étourdissante menée par d’extraordinaires interprètes.
Ecoute au casque uniquement. Remise du casque contre pièce d’identité. Spectacle déambulatoire en extérieur qui a lieu par tous les temps, prévoir des vêtements chauds au besoin.
Ce spectacle ne convient pas aux personnes à mobilité réduite.
La Bâtie-Festival de Genève présente deux mises en scène de l’un des plus beaux textes de Bernard-Marie Koltès, Dans la solitude des champs de coton, près de 40 ans après sa publication. Maya Bösch (du 2 au 5 septembre au Poche) et Roland Auzet, une double expérience chorale et intime de cette écriture singulière
Accueil en coréalisation La Bâtie et Villa Bernasconi
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