Mardi
26 Octobre 2021
26
Octobre
2021
L'Ensemble Gmelli et Emiliano Gonzalez Toro interprètent Le Retour d'Ulysse de Monteverdi, le 26 octobre 2021 au Victoria Hall, Genève.
Inépuisable Claudio Monteverdi!
Avec Le Retour d’Ulysse dans sa patrie, qu’il présente à la fin de sa vie, le «divin Claudio» s’inscrit résolument à l’avant-garde de son temps. Enrichissant l’ancien recitar cantando de nouvelles formes – ariosos, duos, ensembles –, il exprime comme jamais auparavant les sentiments et émotions des multiples personnages de la fresque.
Sous sa plume, la langue d’Homère se pare de dissonances expressives jamais entendues (le bouleversant lamento de Pénélope !).
Premier Opéra de Monteverdi composée dans sa période vénitienne, il connait un énorme succès qui lui vaudra d’être joué plusieurs dizaines de fois à Venise et à Bologne. L’ouvrage s’inscrit dans une évolution qui fait passer l’opéra du cercle étroit d’un cénacle éclairé aux scènes des théâtres où le grand public pourra le découvrir. En 1607 Monteverdi a donné son Orfeo à la cour du Duc de Mantoue. Trente ans plus tard, en 1637, avec l’ouverture à Venise du premier théâtre public payant, le San Cassiano, l’opéra naissant va connaître un nouvel essor qu’illustre parfaitement le Retour d’Ulysse.
9 ténors ! pas moins de 9 ténors sont nécessaire pour monter une production du retour d’Ulysse en sa patrie créé à Venise en février 1640 par Monteverdi. C’est dire l’importance de cette voix à cette époque.
Après avoir triomphé en 2019 et 2020 sur les plus grandes scènes françaises avec l’Orfeo, le ténor Emiliano Gonzalez Toro revient dans sa ville natale pour endosser le rôle d’Ulysse et diriger (en version concert) la plus belle troupe monteverdienne du moment.
Inépuisable Claudio Monteverdi!
Avec Le Retour d’Ulysse dans sa patrie, qu’il présente à la fin de sa vie, le «divin Claudio» s’inscrit résolument à l’avant-garde de son temps. Enrichissant l’ancien recitar cantando de nouvelles formes – ariosos, duos, ensembles –, il exprime comme jamais auparavant les sentiments et émotions des multiples personnages de la fresque.
Sous sa plume, la langue d’Homère se pare de dissonances expressives jamais entendues (le bouleversant lamento de Pénélope !).
Premier Opéra de Monteverdi composée dans sa période vénitienne, il connait un énorme succès qui lui vaudra d’être joué plusieurs dizaines de fois à Venise et à Bologne. L’ouvrage s’inscrit dans une évolution qui fait passer l’opéra du cercle étroit d’un cénacle éclairé aux scènes des théâtres où le grand public pourra le découvrir. En 1607 Monteverdi a donné son Orfeo à la cour du Duc de Mantoue. Trente ans plus tard, en 1637, avec l’ouverture à Venise du premier théâtre public payant, le San Cassiano, l’opéra naissant va connaître un nouvel essor qu’illustre parfaitement le Retour d’Ulysse.
9 ténors ! pas moins de 9 ténors sont nécessaire pour monter une production du retour d’Ulysse en sa patrie créé à Venise en février 1640 par Monteverdi. C’est dire l’importance de cette voix à cette époque.
Après avoir triomphé en 2019 et 2020 sur les plus grandes scènes françaises avec l’Orfeo, le ténor Emiliano Gonzalez Toro revient dans sa ville natale pour endosser le rôle d’Ulysse et diriger (en version concert) la plus belle troupe monteverdienne du moment.
Avec Emiliano Gonzalez Toro, Rihab Chaieb, Emőke Baráth, Carlo Vistoli, Zachary Wilder, Jérôme Varnier, Avec Fulvio Bettini, Álvaro Zambrano, Mathilde Etienne, Anthony León, Lauranne Oliva,
Angelica Monje Torrez, Anders Dahlin, Nicolas Brooymans
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