La tête de G.F. Haendel

Le 13 avril 1759, après avoir assisté à une ultime exécution du Messie à Covent Garden, Georg Friedrich Haendel mourait à Londres, au comble des honneurs et de la gloire. Dix-sept ans auparavant jour pour jour, avait eu lieu à Dublin la création de ce même oratorio. Et c’est encore un 13 avril, vingt-deux ans plus tôt, qu’une attaque avait terrassé le musicien, alors en proie aux pires difficultés financières, privé des faveurs du public et considéré pendant plusieurs années comme un homme fini.

Ces trois dates, à l’heure de la mort, semblent se concentrer en un seul et même instant dans le bref récit que Gert Jonke, avec une érudition teintée d’humour et une virtuosité hautement musicale, consacre aux derniers instants de la vie du compositeur.


>>> Pour en savoir plus: Le Baroque dans tous ses états par Alexandra Budde

Texte de Gert Jonke, lecture par Alain Carré accompagné de 5 musiciens

Magali Dumora, soprano
Amandine Solano, violon
Constanze Chmiel, traverse
Hadrien Jourdan, clavecin